Bit-lit

Apparue aux États-Unis dans les années 2000, la bit-lit est considérée comme une émanation de l’urban fantasy. Elle met en scène une héroïne forte aux prises avec des créatures surnaturelles et maléfiques (vampires, loups garous, sorcières…). L’héroïne, généralement adolescente, se trouve confrontée, à la fois, aux problématiques de son âge (romance impossible, amitié contrariée…) et à des intrigues d’adultes (enquête policière, désordre social…).
Importée en France, à partir des années 2008-2010, par quelques maisons d’éditions spécialisées telles que Bragelonne, Mylady ou Castelmore, la bit-lit (néologisme né de la contraction des termes anglais to bite – mordre en français – et literature – littérature) connaît un essor particulier grâce au succès de séries comme Anita Blake de Laurell Kaye Hamilton ou de Twilight de Stephenie Meyer et son adaptation au cinéma. Ce nouveau genre littéraire ouvre la voie de l’écriture à de nombreuses jeunes autrices.
Il est à noter que, face à la déferlante bit-lit, la littérature voit apparaître, dans les années suivantes, une vague de romans remettant au goût du jour un vampire sanguinaire plus sombre que le personnage romanesque emblématique de la bit-lit.